On est quel jour ? #61 J-7
Jeudi, le jour s’est levé sur une curieuse idée : « la journée sera pourrie »
Mais l’était-elle vraiment ?
La réponse est : Oui. Mais a-t-on le droit de le dire ?

MESSAGE IMPORTANT
A DESTINATION DES COINCÉS DU...
CETTE CHRONIQUE EST UN MÉLANGE D'HUMEUR, D'HUMOUR ET DE FICTION
On ne peut plus rien dire ?
Ce jeudi était une journée effectivement de ME-bip-DE.
Donc, on ne cite plus des surnoms, pseudos ou des initiales.
Et on ne dit plus de gros mots. EN-bip-LÉ!
(Tout cela déplait fortement à la représentante du pouvoir public : "c'est méchant ce que vous écrivez")
6h45, alors que nous étions BIP-BIP et ALX (Je ne peux pas donner les initiales de tous, sauf un, car j'ai l'autorisation ci-dessous) en train de boire notre café, quand M. X (ex Hi hi hi) s’introduit sur la terrasse, histoire d’échanger avec nous, avant son départ définitif de la Bourbonnie.
Mais le mot « échanger » était trop fort. Il n’a parlé que de lui ponctuant toutes ses phrases par un "hi hi hi".
Oui M. X rit tout le temps. Je peux le dire.
Tout à coup, un autre patient qui n’a plus qu’un pied se plaint de son colocataire (on peut en parler ?)
Lui dort avec un abruti (le coloc) qui n’a plus ses jambes qui dort toute la journée sauf la nuit où il téléphone en parlant fort. Notre ami patient se réveille au beau milieu de la nuit, allume la télé et attend des moments meilleurs pour dormir.
Son coloc se plaint alors de la télé allumée et finit par accuser et transformer sa victime en bourreau. (J'ai le droit d'en parler ?Je n'ai cité aucun noms, Madame)
Du véritable Trumpisme dans le texte.
Plus c’est gros et faux, plus ça passe !
Mais le Trumpisme sévit-il en Bourbonnie ? .(On peut le dire ?)
7h00 : Fermeture subite de toutes les portes coupe-feu de l’établissement. Nous attendons le retentissement de la sirène incendie.
Une question me traverse alors l’esprit : je reste sur la terrasse et écouter ces "malades" (C'est gentil, Madame) au risque de finir par me jeter du balcon en écoutant la discussion entamée ? Ou vais-je affronter les flammes comme Jeanne D’Arc en fauteuil roulant ?
Finalement, je choisi les flammes en ouvrant les portes de l’enfer.
Je descends justement en enfer, au 2è, avant de remonter au paradis. Peut-être.
Partout des portes coupe-feu sont fermées, je parviens à les ouvrir, mais : où sont les flammes ? Qui ont des oscillements pleins de charme ?
Mais où sont les flammes, les flammes, les flammes ?
Telle Jeanne d’Arc, j’ai entendu des voix en disant « ave satanas ». Je fonce donc car pas d’alarme, pas de feu, juste ces putains de portes coupe-feu fermées mais que l’on peut ouvrir en les poussant !
Des portes qui pèsent chacune un âne mort et qu’il est difficile d’ouvrir. D’autant qu’il y a des portes tous les 10 mètres.
Enfin, arrivé à la mon domicile dans ma chambre : Ouf.
Mais la télé ne marche pas. (On a le droit d’en parler ? Car ce n’est pas la première fois, et la télé coute cher ici? Madame )
Journée de ME-bip-DE (On a le droit de le dire ?)
Cette journée s’achève par une nouvelle alerte et rebelote : portes coupe-feu fermées une nouvelle fois. Elles le sont toujours ce jeudi soir et EMM-bip-DENT tout le monde, surtout les patients en fauteuil roulant. (On peut le dire ça ?)
Je ne devrais pas citer le nom du coupable ni même publier sa photo, mais j'ai l'autorisation d'utilisation. Le coupable de ce BO-bip-DEL est ALX

C’est une douche trop chaude avec forte vapeur qui a déclenché l’alarme. Bravo !
Quel C-bip-N.
EN-bip-LÉ
Les portes sont toujours fermées ce jeudi soir et EMM-bip-DENT tout le monde, surtout les patients en fauteuil roulant. (On peut le dire, Madame ?)
Pour terminer cette journée de ME-bip-DE
Pourquoi demander "si on le peut dire ?" et bien je vais vous le dire et même vous parler de Madame.
18H03 : en plein dîner frugal, une Cadre de Bourbonnie surgit dans mon antre.
Membre visiblement du pouvoir central, je ne l'avais jamais croisé depuis 4 mois que je suis là.
Tout en politesse, elle exige que je retire illico des photos, car elle protège ses patients (sans trop les écouter visiblement - d'après divers témoignages - sauf un ou une qui a cafté ? Mais les connait-elle tous ? Moi pas, on ne s'est jamais vu en 4 mois)
MADAME :
"C'est vous qui écrivez le blog sur la Bourbonne et ses patients. On m'a dit que vous utilisez des photos sans autorisation d'utilisation des images, vous connaissez le droit à l'image ? me demande-t-elle directement et sans détour. Comme si j'étais un abruti qui fait de la télé, sans connaitre les droits à l'image. Avec son ton, je pensais avoir commis le crime de lèse majesté ?
Le "on m'a dit" signifie que, quelqu'un : patient ou personnel a décidé de cafter sur ce blog.
MADAME
"Non seulement vous mettez des photos, mais, en plus, vous dites du mal"
ON VA ÊTRE CLAIR CHÈRE MADAME :
D'abord je n'ai écrit pas un blog sur la Bourbonne que je ne cite jamais mais sur la Bourbonnie, pays inventé de toute pièce. Soulignons au passage que la Bourbonne est un quartier et pas seulement une clinique.
JE RAPPELLE QU’IL S’AGIT D’UNE CHRONIQUE "HUMOUR et HUMEUR" et qu’en aucun cas, elle a pour but de NUIRE à qui que ce soit.
Visiblement, certains ne semblent pas l’avoir compris, vous me l'avez démontré.
Jamais aucun nom, ni prénom dans son intégralité, ni n° de chambre n’a été cité afin d’éviter de froisser qui que se soit.
Cet humble rendez-vous est, peut-être et modestement, un instant distrayant pour beaucoup d’entre nous. Mais ça, on ne le dit pas. (Vous pourriez pas le dire ?)
Sur 62 chroniques, un seule photo pourrait être "maladroite", elle a été retirée.
"Bon, comme on ne peut plus s’exprimer sur les patients dont moi, un petit mot, avant de partir, sur le grand ascenseur de la clinique : Plus de 10 jours en panne… Normal ?" (Fallait pas le dire...)
"Mais c’est pas grave ça ! On veut d'abord des autorisations d’utilisation des images" aurait pu répondre le pouvoir central.
On n'en sortira pas.
Journée de ME-bip-DE.
Franchement, j’ai envie d’arrêter là.
Salut.
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